Quand le dégoût s’invite dans la sexualité : et si c’était un anti-désir sexuel ?
Quand le dégoût s’invite dans la sexualité : et si c’était un anti-désir sexuel ?
Parfois, le problème n’est pas seulement le manque d’envie.
Parfois, c’est un rejet total. Un "non" intérieur. Une réaction de dégoût, presque viscérale, face au sexe de l’autre.
Ce n’est pas qu’une baisse de libido passagère.
C’est autre chose : ce qu’on appelle parfois un anti-désir sexuel.
Manque de désir ou anti-désir : ce n’est pas la même chose
Le manque de désir, c’est une fatigue, un vide, un moteur au ralenti.
L’anti-désir, lui, c’est plus brutal. C’est un blocage net, une barrière émotionnelle. Tu ne veux pas juste "pas maintenant". Tu ressens un rejet intérieur, souvent accompagné de malaise ou d’agacement.
Pourquoi le dégoût n’est jamais anodin
Le dégoût est une émotion primitive. Il protège ton cerveau d’un "danger".
Sauf qu’en sexualité, ce danger n’est pas toujours réel. Il peut venir d’expériences passées, d’une éducation marquée par la honte, ou encore de croyances sur ce que "doit être" le sexe.
Mais attention : ce n’est pas une question d’hygiène ou d’être "coincé". C’est un signal. Et ce signal mérite d’être entendu.
Ce que ça change dans la relation
Quand ce rejet apparaît, la culpabilité s’installe vite.
Tu te dis que tu devrais "faire un effort", pour ne pas décevoir ton ou ta partenaire. Tu te forces. Mais en réalité, se forcer ne fait qu’aggraver le blocage.
Parce qu’au fond, ce n’est pas contre l’autre que ça se joue.
C’est un message intérieur, que seul(e) toi peux commencer à décoder.
Et maintenant ?
L’anti-désir peut trouver des solutions.
Mais ce n’est pas non plus quelque chose qui disparaît par hasard.
Il y a un chemin à suivre : écouter ton corps, mettre des mots, réapprendre à te reconnecter.
👉 Parce que derrière le dégoût, il y a presque toujours une logique. Et une issue possible.